Le Decolonial Film Festival arrive à Toulouse : United Souls au rendez-vous
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Après deux premières éditions en région parisienne, le Decolonial Film Festival – DFF arrive enfin à Toulouse, du 21 au 23 novembre 2025.
Une édition inédite, portée par un comité de programmation composé d’organisations locales, qui propose une sélection de films autour de trois axes essentiels : Héritages, Diasporas et Résistances.
Pendant trois jours, expositions, performances, projections et débats, seront répartis dans plusieurs lieux partenaires :
– La Mèche, espace associatif d’exposition et de création
– Les cinémas Le Cratère, L’American Cosmographe et Utopia Borderouge
Rencontré lors de leur deuxième édition, le collectif parisien du DFF m’a immédiatement séduit par son énergie et son engagement : un festival jeune, dynamique, porté par des militant·es de 25 à 35 ans qui interrogent la colonisation, les rapports de pouvoir et les formes contemporaines de résistance à travers le cinéma.
Leur ligne directrice est claire : questionner le passé, éclairer le présent, résister en images.
United Souls, partenaire engagé du DFF
En tant que partenaire officiel du collectif, United Souls soutient pleinement cette démarche et vous invite à participer à cette première édition toulousaine.
Le dimanche, nous proposerons un stand de tote bags au tarif associatif de 10 euros, dont une partie des ventes sera reversée au DFF afin de soutenir la continuité de cette initiative décoloniale.
Suite à un incident regrettable survenu le jeudi 13 novembre à La Fabrique, nous ne pourrons malheureusement pas présenter nos t-shirts lors du festival.
Cet acte de vandalisme a entraîné la disparition d’un lot de 50 t-shirts et réduit notre capacité matérielle pour cette édition.
Il nous reste cependant nos tote bags, que nous mettons tout de même à disposition. Comme souvent, l’histoire continue malgré les obstacles et parfois même grâce à eux.
Pas de stigmatisation : le Mirail est un quartier qui mérite mieux
Je tiens à préciser une chose importante : je ne souhaite en aucun cas instrumentaliser cet incident, encore moins en période pré-électorale, pour jeter l’opprobre sur le Mirail.
Ce quartier toulousain cumule depuis longtemps des difficultés socio-économiques profondes, avec un taux de pauvreté qui frôle les 50 %.
Dans un tel contexte, la délinquance est le symptôme d’inégalités structurelles, non l’expression d’une identité de quartier.
Je reste convaincu que la présence d’une université au Mirail est une chance pour notre République :
- Un outil essentiel de mixité sociale, d’émancipation, et de lutte contre l’exclusion économique et intellectuelle.
- Ce qui nous est arrivé est regrettable, mais je préfère y voir un signe d’avenir. Comme le disent nos frères et sœurs musulmans :
un mal pour un bien, une offrande pour un futur meilleur.
Continuer, toujours
Notre mission demeure : faire vivre la mémoire, l’art et les luttes, là où certaines portes se ferment et où d’autres s’ouvrent.
Ce Decolonial Film Festival toulousain est précisément l’une de ces ouvertures.
Rendez-vous du 21 au 23 novembre, dans les espaces partenaires du DFF, pour trois jours de cinéma, de réflexion et de résistance collective.
Pour découvrir le programme détaillé du festival et réserver vos places dès maintenant, nous vous invitons à consulter la page officielle du DFF : https://www.decolonialfilmfest.com/toulouse